"L'apparence n'est rien, c'est au fond du coeur qu'est la plaie" Euripide
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dimanche 22 septembre 2013

Les chansons du dimanche










Nouvelle saison, reprendre la route après de belles vacances, espérer que ça se passe bien, qu'on saura rester droit et assumer les choix qu'on a fait quoi qu'il arrive, profiter de ces heures de la jeunesse, du temps qui passe à une vitesse affolante, se rappeler qu'on était très loin d'en être là il y a quelques mois et continuer à se battre pour des idées auxquelles on croit sincèrement. Parfois avoir le choix entre faire un pas en avant ou tourner le dos et s'en aller, souvent préférer fuir, les choses s'améliorent petit à petit, prouver que tout ce qu'on a fait en valait la peine et qu'on a eu raison de le faire.




mardi 7 mai 2013

Un monde à part




J'ai fui. J'ai fui les nuits obscures et la tristesse, j'ai pris mes cliques et les claques que je n'aurais pas du prendre et je me suis cassée sans demander mon reste. Je suis partie loin de la frénésie, loin de Paris qui rend fou, qui assourdit et qui chavire, délire et empire sans fin, loin des mauvaises natures, des vicieux, des demeurés, des fous. J'ai tout quitté, sans dire au revoir à personne, sans rien chercher de particulier. J'ai pris mon courage à deux mains, je n'en avais que deux, ainsi que la fuite en avant vers un avenir meilleur. Imaginez vous un endroit sans hypocrisie ou l'on vit au rythme des enfants et des animaux. Un lieu ou le jour se lève heureux et continue ainsi. A part le soleil, il n'y a rien au dessus de nos têtes, et on s'aime et, on vit, bon Dieu on se sent VIVANTS. Les nuits à la belle étoile, les galopades dans les prés, l'amour et l'espoir qui découlent de partout, les barbecue entre copains, et la fin de la haine, du mauvais sang, des souvenirs tristes, de la misère, du règne impitoyable de la drogue et de l'alcool, parce qu'on a plus besoin de tout ça quand on est heureux. On est de grands enfants, on se satisfait de peu. Mais c'est déjà tellement quand on se rend compte que la seule vraie différence entre nous et les mômes c'est que eux n'ont pas le droit de se lever dans le car.
C'est déjà une révolution d'avoir trouvé la paix quand on y croyait plus. J'ai compris qu'on ne changerait pas le monde en détruisant le leur, pourri jusqu'à la racine, mais en construisant le notre, en marge du reste. Plus rien ne peut m'atteindre. Je suis libre comme l'air. Je vous encourage à trouver votre voie et à la suivre, peu importe les embardées que cela implique. Travailleurs à bas salaires mais au grand coeur, car ça n'a pas de prix d'être aussi heureux. Noé ne me suis plus sur ma route mais je sais qu'il y aurait été bien, aujourd'hui Léon fait également son petit bout de chemin en tant que compagnon d'aventure. Je ne m'excuserai pas d'être partie comme une connasse car je sais que les gens qui m'aiment me comprennent. Il y en a peu cependant. Je ne donnerai pas de nouvelles, je n'appellerai pas. J'ai laissé le malheur très loin, et je vous invite à venir voir à quoi ca ressemble de l'autre coté de la barrière, je vous propose de gouter à la liberté. Sainte liberté.





jeudi 15 novembre 2012

Gandhi était un anorexique allumé du bocal




On m'a demandé de cesser-s-il-te-plait-gabrielle d'écrire des textes tristes, "on" représentant ici la demande générale (oui, oui, au moins tout ça). C'est plutôt difficile étant donné que la seule chose dont j'ai envie de parler actuellement est pourquoi, nom de dieu, pourquoi dés que j'essaie de faire bien tout se passe toujours mal? Le dernier exemple en date étant que mes moules spécial micro-ondes on fait explosé le dit four micro-ondes en question, immergeant ma cuisine dans un brouillard digne de celui de 20 toxicomanes empilés dans une salle de bain de 3 m².
Ceci ajouté au fait que Noé a une tumeur, que le petit Léon, nouveau rat engagé sur le radeau de la galère pour tenir compagnie au sus-nommé Noé, s'avère être plutôt idiot, et que d'ailleurs il va bientôt avoir bien mal au ventre vu qu'il a mangé mon savon au chocolat, le con, que mon copain est assis dans mon lit à côté de moi à lire BIBA en faisant des blagues sur les bambous, bref, tout va à veau-l'eau, de mal en pis et nous brûlerons tous dans les flammes de l'enfer. Sans aucun doute.
Ceci est donc un message un peu creux, sans fond ni formes, des phrases dans le vide comme on en entend par milliers en zappant sur TF1. Voici de la non-information, juste quelques mots pour vous dire que je suis vivante et pour vous rappeler que vous l'êtes aussi, on aurait tendance à l'oublier. J'écris ce soir comme beaucoup parlent, sans avoir rien à dire, et pourtant je continue tout de même, comme toute personne se devant d'être insignifiante le ferait. De toute manière, pourquoi parler de choses importantes, de sujets qui nous tiennent à coeur ? Dans ce monde ou rien n'est fait correctement, ou plaider sa cause est vain, dans un pays des droits de l'Homme ou ceux-ci pleurent en silence chez eux, ceux dans la rue pleurent à haute voix de gros sanglots le ventre gonflé d'alcool pour se tenir chaud...
Nous sommes des choses futiles. Si petites et vulnérables. On se parle d'amour pour oublier la misère, on s'invente des passions pour pallier à la guerre, des rêves pour diluer l'absurdité de nos vies désunies, on se tient la main pour ne pas songer que certains tiennent le monde dans la leur et on rit juste pour ne pas penser à nos peurs. Tout est factice ici. Nous sommes assemblés pièces par pièces, coordonnés, rassemblés et lâchés en semblant de liberté sur des pelouses cloisonnées ou l'on a pas le droit de marcher parce que l'herbe repousse. Alors ? Alors quoi, parler, me trouver une cause à défendre et aller au bout de mes idées? Me révolter ? Dénoncer, manifester, me débattre? Alors que je peut juste rester au chaud chez moi, Noé roulé en boule sur mon ventre, et me cacher de ce monde que je hais ? En sortir pour en rire de temps en temps et me perdre sur la belle voie de l'échec scolaire, m'enfermer pour pleurer, faire l'amour ou tout casser si l'envie me prend. Méditer sur mes névroses jusqu'à ce qu'elles soient ancrées au plus profond de moi pendant que celles de l'humanité empirent. Voilà ma vie et sachez que Gandhi n'était qu'un anorexique complètement allumé du bocal.



samedi 14 avril 2012

Récapitulatif

Noé <3

A ceux qui m'ont demandé pourquoi j'ouvrais un blog public, ouvert à tous, publié sur ma page facebook, etc, je réponds : certes tout ça est assez personnel, car un en sens tout cela est plus ou moins tiré de mes expériences, de mes rencontres, de mes inspirations... mais je le dis et le répète : tout ceci ne sont que des TEXTES et sont à prendre en temps que tels.
Ce n'est pas un déballage de vie.
Ce n'est pas un réglement de compte fait à untel ou untel. 
Ce sont des textes, qui même si ils sont tirés de mes inspirations personnelles, sont seulement des mots, tapés dans un ordre voulu, avec la signification que les lecteurs leurs donneront ou voudront bien leur accorder.
Ce sont des récits, des saynettes, des poèmes, qui ne sont pas la retranscription de la personne que je suis à l'heure ou je les publie. Ce sont des mots, juste des mots.
Je souhaite que ça soit lu comme une oeuvre, sans prétention littéraire, juste une oeuvre personnelle, une histoire des émotions. C'est moi, oui, mais ça aurait pu être n'importe qui. Je voulais juste partager ces mots. Avec ceux qui les aiment autant que moi.
 Mes amis, ceux qui sont présents au quotidien savent et me comprennent.
Si l'ambiance générale est triste, sachez que je vais bien. Je n'ai même jamais été aussi bien. Ecrire des choses tristes ne signifie pas aller mal, en tout cas pas dans mon cas. Je vous souhaite d'être à ma place un jour, et de ressentir le sentiment de celui qui a pardonné et qui est en paix avec lui même.
Je ne parle pas dans le vide. La dépression majeure est une maladie grave et sérieuse qui nécessite d'être soignée. Par les mots notamment. Si mes écrits ont longtemps fait partie de ma thérapie ils sont aujourd'hui un plaisir, une passion. Ma seule reconnaissance est personnelle. Je voudrais apporter de l'espoir aux gens. Si j'y arrive, ne serait ce que pour une personne, rien ne me rendrait plus fière. Sinon, tant pis. Je vais bien et je fais ce que j'aime, à l'heure actuelle c'est la seule chose qui m'importe.



Autre chose : Noé et moi partons encadrer une colonie de vacances de tout-petits (hiiiiiiiiiiiii) à partir de demain, en Normandie. J'ignore si j'aurais internet là bas, dans tous les cas je n'ai pas vraiment l'intention de poster durant ces deux semaines, j'ai hate de partir loin de Paris et de tous ces égocentriques persuadés d'avoir le monopole de l'emmerdement maximal.
Je vous souhaite de passer de belles vacances. Pensez à moi le 21 (ceux qui demandent pourquoi..!)

Peace, Gab