Nos deux corps enchevêtrés
dans le silence d'un dimanche après-midi
Et nos respirations qui se suivent, dans l'annonce d'un été,
le printemps revenu
Putain, que j'aime vivre
dans ce monde que j'ai construit
La peur abolie et les détresses disparues,
Tranquille pause dans les combats
Ce pourquoi l'on s'est battu
Ceux pour qui l'on ne se battra pas
Se contenter d'être là
Ou tout est beau
Ou il n'y a rien à rater
Et rien à réussir
Ou il faut juste être là
être présente
Car ce dimanche après-midi
ne recommencera pas
Et tous les petits matins
Ou je me lève sans toi
Sont tous aussi pénibles
Et différents à la fois
Mais ce n'est pas aujourd'hui
Et même si c'est demain
Aujourd'hui tout va bien.