Ya de l'amour, de la vie, de l'angoisse, de la violence, et quand je cris, j'essaie juste d'exprimer ce que je pense.
Et en parlant de vacances, je rêve des dunes, de Noirmoutier, peut-être,
mais : "Allo la Lune!
T'es un poids plume.
On part pas quand on fait pas le poids
Pour rester les pieds au sol
Ne pas imploser au vol,
'Ya des choses à gérer derrière, des gens qui comptent sur toi, des études, une carrière
Des devoirs pour l'instant
Ca s'accumule sur le bureau, et toi assise sur un banc, mais voyons, c'en est trop!"
...
Alors tu vois, c'est trois fois rien.
comme une espèce de vieillesse qui s'installe, des antipsychotiques, de la tristesse pour que dalle,
La campagne le dimanche, des parents qui craquent et du pain sur la planche
51 kilos de deuil, mais de quoi? on ne sait pas
Je prendrai un Posca et j'irai tatouer Versailles d'espoir.
En attendant, je reste là, au fond de mon RER,
Je fais acte de présence, derrière mes barrières, me cloitre dans mon silence, les cheveux en arrière,
J'écoute mais ne comprend, et je ne ressent rien, je regarde d'un air absent tous ces gens dans le train, passagers mécontents ou flics avec leurs chiens,
C'est pas eux qui devraient porter la muselière, ils me laisseraient eux; en silence
Cesser ce bruit incessant
Au revoir Fredo, j'retourne à mes tourments
En sourdine le piano, je me vide de mon sang!
Moi j'voulais juste du beau, du splendide, j'voulais des rires d'enfants
On verra, on verra bien demain.
Dans tous les cas tu sais
C'est juste trois fois rien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire