Tu es sortie de l'abattoir une heure avant la fin. Tu pensais pleurer de soulagement; crier de joie après cette année de bordel. Puis tu t'assois, tu te prends la tête dans les mains, et tu ne réalises pas. Tu ne réalises pas, les vacances, enfin, la fin de l'angoisse, le soulagement. Parce que quand t'as passé deux ans de ta vie à l'exécution d'une seule chose, une fois que c'est fini, il ne reste plus rien. Plus que du vide.
Et en fait, en sortant du centre d'examen de Villeurbane, au milieu des quelques milles élèves déjà sortis d'épreuve d'histoire sur les quatre mille présents, je me suis sentie vaine.
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