J'ai fait la guerre avec moi même
Dans un monde mental parallèle
Dont personne ne soupconne la couleur
Pas de garde fou pour protéger de la douleur
Juste des anti-délires qui scandent la vérité
Au seuil de mon empire, j'étais malade ravagée
Sous alcool j'hallucine bien avant ma majorité
Et dans ma forteresse je dessine tout ce que j'essaie de crier
Les lignes détonnent en noir sur blanc
Je m'aggripe à la réalité désespérément
Et maladroitement j'essaie d'exprimer mon supplice
A des gens méfiants sur qui mes paroles glissent
En pleine déchéance on m'envoie en psychanalyse.
Que du réchauffé, plus rien de nouveau. Je n'écris plus, ne dessine plus, ne sors plus Fred. Je ne fais qu'attendre les résultats de Science Po, en me fendant de vivre le reste du temps. Yaura pas de bébé chien, pas de Lamotte, pas de baignades, pas de psy, pas de concerts, pas de couvre-feu, pas de Bretagne, pas de parents cet été. C'est nul mais c'est pas plus mal. Et pour les nouvelles, un sms tous les quinze jours suffira, c'est pas comme si j'étais une as des relations humaines, puis c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre. Moi j'aurais bien voulu partir me changer les idées noires, mais je devrais me contenter d'un bisou de Noé et d'un vernis à paillettes cet été.
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