"L'apparence n'est rien, c'est au fond du coeur qu'est la plaie" Euripide
jeudi 11 octobre 2012
Dans une sombre époque de votre trouble passé
Dans une certaine époque de votre trouble passé, peut-être avez vous connu l'horreur des nuits sans fin. Peut-être avez vous vécu l'infinie obscurité et les fantômes qui s'agitent une fois passé minuit. Ils viennent ressasser une masse de souvenirs enfouis depuis longtemps, agiter leurs chaines sous le nez de vieux enfants. Ils repartent au petit matin, laissant derrière eux des yeux emplis d'effroi, qui n'ont pas connus le sommeil. Depuis combien de temps d'ailleurs? Cela fait fait un certain temps que ça ne se compte plus en heures, sur les doigts des mains qui ne servent plus à aimer, à caresser, mais seulement à ressasser des lignes vaines, d'une écriture penchée, sur son triste sort...
Qu'avez vous de plus sombre en vous qui ne revienne pas dans vos cauchemars ?
cahiers de janvier 2012 : "Je m'explose violemment, les neurones, les genoux, au sol. Mon ipod vole dans les airs, les restes de mon ego, en éclats. Ensanglantée, brûlée, la relève française la voilà, incapable de se relever. Chaussures de merde, bus de merde, et merde! Entre éclair de panique et avis de tempête, mon coeur esquive. Ne pas verser la moindre larme, ne pas laisser échapper la moindre plainte ne pas perdre son calme, ne surtout pas. En aucune circonstances.
Même les jours ou les mots "positif"et "négatif"changent soudain de sens. Positif, certes ca l'est, et positif, comme un plus en mathématiques, positif. Comme si c'était une bonne nouvelle ce plus sur un bout de plastique, mais c'est positif! Tout a fait positif, pas negatif, pas du tout. La sentence est sans appel. C'est positif. Alors quoi? Une cigarette. Un café. Je ferme les yeux pour mieux voir. Je les rouvre. Le monde ne s'est pas arrêté de tourner. C'est plutôt positif. Non négatif. Peu importe. Cet événement démontre a quel point les mots sont traîtres. En tout les cas, c'est sans appel, sans méprise, sans mensonge, sans contrefaçon, sans appel je disais donc, sans mentir c'est cent pour cent positif. Bon sang. Et sans rire, a force de faire les cent pas, je me suis vautrée donc, dans la rue. J'ai des taches bleues, rouges, violettes sur les genoux. Je n'ai pas pleuré. Ca a beau être négatif, non pardon, positif, bref, je ne pleure pas. Ne pas paniquer, ne pas, ne surtout pas. Garder les épaules froides et bien sur la tête. Bien sur c'est les épaules qui portent toute la misère humaine, je suis bien sure de moi. Pas la tête. Je la ménage celle ci. la fatigue joue son rôle, bref, la tête est au garde a moi, elle attend ses propres ordres. La pauvre. Pauvre de moi et d'elle, pauvre de vous tous.
Il faut partir maintenant. S'éloigner pour mieux revenir. Rejoindre la pollution de paris pour respirer. Il faut s'en aller, seule et surtout sans toi, toi l'angoisse, toi les larmes, toi mon cafard, moi je me barre. Mon double, mon terrifier, mon amour, ma peur, je pars et je reviendrai. Je pars et je ne me retourne pas. Je ne veux pas savoir. Le vent me portera, de ma folie me soignera, du temps me protégera. Tout va bien, tant que je ne suis plus..la! La, ou tout a commencé, ou tout finira, ou mes larmes, mes mots et mon sang se deversaient. La, la ou je ne veut pas rester, la, non, la ce ne sera pas possible, pas aujourd'hui, pas demain non plus. Pas la. Si, do. Non.
Les bas le coeur m'assènent de drôles de coups, pas si comiques d'ailleurs, non. Pendant que mes doigts envoient des sourires, mon ventre pleure en silence terrible. Et la tête, la tête, elle s'est arrêtée de tourner, et tant mieux. C'est pas facile de vomir quand on a la tete a l'envers."
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<3
RépondreSupprimerLoulou.