La flamme bleue au dessus de l'alcool,
Fumée qui tourne, ruisselle et s'envole,
Dans l'atmosphere saunatre de la métropole,
Sous la nuit, sous la pluie,
Tout Paris dégringole.
Je pleure dans ma tête
La folie qui nous lie,
Les scandales les tempêtes,
Mais dans mes yeux je rie.
Essaie de m'envoler quand la Seine me racolle
Pour vol désarmé alors que tu flageoles
Loin des matons délurés de l'école
Je décollerai du pont,
Je prendrais mon envol,
Car je n'ai jamais joui que de mon coeur de plomb
Assez lourd, obsession, que je puisse toucher le fond,
Ce saturnisme latent sera donc ma prison.
Décolore les souvenirs,
Dé-peinturlure les murs,
Je veut béton à vif débarrassé de peinture,
Armé jusqu'au dents de lait,
Et un peu de cyanure,
Recommencer une vie entre des cloisons pures,
Et réparer mon âme à coup de points de suture.
Tout ce qu'on accumule preservé sous l'armure
Celle qui fait de nous des gens biens sans ratures
Et sous tous rapports,
Sous toutes les coutures,
Capturez ces instants qu'on les affiche au mur
Qu'on puisse cracher dessus à la fin de la torture,
Quand l'amour se brise et qu'il ne reste rien,
Quand le présent effraie et que demain est vain
Rappelons nous d'hier pour affronter le destin.
Je ne t'aime plus mon amour,
Mais continuons le chemin.
Tu m'as dit ça hier,
En me tenant la main.
On mourra vieux et cons.
On ne regrettera rien.
Merci à Twan pour le récit de l'atelier avec Virus et pour l'envie de continuer le travail entamé que tu nous inspire dans ces moments là, quand tu es heureux. Merci à Kamos le chevelu pour le coup de pouce. Merci à Minou parce que je l'aime, à la besta pour éclairer ma vie dans les moments gris, merci le mexicain pour la péniche, et merci les gars d'être là.
Je vous dit bye jusqu'à mi-aout, ou peut-être avant, si je ne me fais pas enlever par des bandits de grand chemin, qui sait. Je pars à Noirmoutier avec Noé. J'attends les résultats de Science Po, la vie est grise, il est grand temps que je me tire.