"L'apparence n'est rien, c'est au fond du coeur qu'est la plaie" Euripide

vendredi 14 mars 2014

Au bout du tunnel




J'écris mes trous de mémoire en buvant du rosé sur les quais de Seine
L'insolence violente de la brillante jeunesse parisienne quand viens le printemps
On est au coeur de tout. 
Pour désinfecter les plaies en douceur dans la fraicheur du vent du Nord
Au soleil des sentiments, une cicatrice gigantesque au fond du coeur
La bouteille est presque vide, mais parle moi encore,
De cet hiver radieux qui nous a vu éclore, plénitude amusée
Jeunes perchés en technicolor qui marchent souvent sans but
Juste pour vivre un peu plus fort tandis que d'autres s'entravent
On délaisse leurs sens atrophiés la lumière dans la ganache
Les astres nous sourient.
Tu peut rêver tant que tu veux d'une vie normale, 
Sauf que nos regards ne sont pas fait pour le vide, mais pour le ciel
Nos jambes aiment trop la route et cette fois je pars si loin
Le début de l'été séchera les larmes, et peut-être se retrouvera t-on indemnes
Pourvu que l'amour veille sur toi, sans naïveté ni mélancolie
Juste l'espérance qu'au bout du tunnel il y aura quelqu'un.