"L'apparence n'est rien, c'est au fond du coeur qu'est la plaie" Euripide

vendredi 31 août 2012

Comptine d'un autre été



Assise à la gare dans les gravillons, sous le soleil de cette dernière journée d'Aout. J'allume mon dernier joint roulé avec ma dernière slim. Je termine une journée de travail formidable, avec des enfants super, et je rentre retrouver des gens que j'aime. Mille merci, cet fin d'été est à l'image de son début: royale. 

Au détour de ton regard,
Sur quel pied danser?
Avec toi dans le noir,
Celui sur lequel tu t'es levé,
On s'attache à des métaphores,
Ruisselle de faux espoirs,
Si je fuis encore ne me retiens pas ce soir...
Trop tard.

Sans bruit, je m'enfuis,
Dégénère en un battement de cil,
Le bruissement de la ville m'en deviens hostile,
Je défonce, m'enferme,
Ensserre tes oeilleres d'un poing ferme,
Et face contre terre je m'efface
Au profit de ma feuille,
Elle se glisse sans moi sur le seuil,
Se plisse, s'effeuille,
Blanche dans le froid de mon deuil,
Esperant mon cercueil en effroi..

A ton contact ca me devient bien plus dur d'atteindre la norme,
Atteints de toxicomanie permanente,
On ne vomit plus des parties de nous même mais seulement de l'alcool,
On vie de manière suicidaire,
Décadence de la langue chez les littéraires... 


dimanche 26 août 2012

Les chansons du dimanche




Ca faisait longtemps... 
 









L'été de nos 18 ans, il sent l'absinthe, le Sud, les glaces à la framboise, le sable, la famille, les copains... Un été splendide. J'ai beaucoup été dans l'excès, je n'aime pas me limiter, mais je trouve la modération dans le pardon des autres. Je m'ouvre au monde avec le temps en essayant de rester humble et de mériter tout ce qui m'arrive. Profiter de ta présence, de ton regard gris, calme, de la drogue qui m'apaise doucement, qui afflue en moi sans bruit, sans sursaut. La tranquilité troublante qui m'enveloppe. J'aimerai partager avec toi la douceur de ma vie sans orages, ma serénité sous le ciel de cette nuit d'aout. Nous n'avons que 18 ans, nous n'avons rien, et nous avons encore plein de temps pour continuer à ne rien avoir.


lundi 20 août 2012

Je ne t'aime plus mon amour.


L'amour dégénère. Retrouve moi dans de beaux draps, dans d'autres bras, les yeux rouges, le coeur plein, et libre. Un triangle tatoué sur le bras, un grand sourire et le majeur en l'air pour ceux qui le méritent. Retrouve moi sans diplômes, sans ego, mais droite et fière, de la weed dans les poches et les cheveux délavés qui sentent la mer. J'ai largué les amarres. mes valises sous les yeux et contre vents et marées, je fuis ton vague à l'âme. Le jour de mon départ, le ciel était rouge et la mer rose, c'était une des plus belles choses que j'avais jamais vu de ma vie. Je n'ai pas pris de photos. Je n'oublierai jamais ça. C'est le reste de de ma vie qui commence sans toi. 

jeudi 16 août 2012

18

Aujourd'hui j'ai dix-huit ans et je ne comprend pas
Pourquoi tous ces gens sont-ils si impatients de me serrer dans leur bras?
Je n'ai rien fait de mieux qu'hier, rien de pire que demain
Je n'ai pas rendu fière ma mère ni pris ma vie en main.

Je suis en décalage et ne parvient pas à me dégager
Du mystère de cet age
C'est à devenir barge,
Un an de plus, on me demande de choisir mon chemin entre mal et bien
Je ne me débrouillai même pas entre alcool et joint,
Aujourd'hui c'est légal quand je me sers un verre de vin,
Alors qu'avant hier je rentrais déjà chez moi complétement plein.
J'ai juste le droit de fermer ma gueule et de rester en chien
Foutu dix-huit ans, ça ne change rien.

Toujours vouté pour la nation,
Tirer des lecons qui ne mènent nul part, péter les plombs,
Tourner en rond tout le temps.
Voilà mes dix huit ans
Et tout ce que je voudrais maintenant c'est dormir des années
Me réveiller dans vingt ans dans une famille bien rangée
Avec ma femme et mes enfants et une vie déjà toute tracée.

Je veut prendre des drogues, être déchiré tout le temps.
Baiser ma vie jusqu'à arrêter le temps.

Ps: vacances formidables, j'écris beaucoup mais j'ai pas internet, désolée les gars