Assise à la gare dans les gravillons, sous le soleil de cette dernière journée d'Aout. J'allume mon dernier joint roulé avec ma dernière slim. Je termine une journée de travail formidable, avec des enfants super, et je rentre retrouver des gens que j'aime. Mille merci, cet fin d'été est à l'image de son début: royale.
Sur quel pied danser?
Avec toi dans le noir,
Celui sur lequel tu t'es levé,
On s'attache à des métaphores,
Ruisselle de faux espoirs,
Si je fuis encore ne me retiens pas ce soir...
Trop tard.
Sans bruit, je m'enfuis,
Dégénère en un battement de cil,
Le bruissement de la ville m'en deviens hostile,
Je défonce, m'enferme,
Ensserre tes oeilleres d'un poing ferme,
Et face contre terre je m'efface
Au profit de ma feuille,
Elle se glisse sans moi sur le seuil,
Se plisse, s'effeuille,
Blanche dans le froid de mon deuil,
Esperant mon cercueil en effroi..
A ton contact ca me devient bien plus dur d'atteindre la norme,
Atteints de toxicomanie permanente,
On ne vomit plus des parties de nous même mais seulement de l'alcool,
On vie de manière suicidaire,
Décadence de la langue chez les littéraires...