"L'apparence n'est rien, c'est au fond du coeur qu'est la plaie" Euripide

dimanche 11 février 2018

J'aurai voulu

J'aurais voulu être comme toi, souriant et plein d'indifférence
Ne pas laisser parler mes sens, tout le temps me mettre en émoi
Et puis j'ai pris très tôt les voies qui mènent à l'accoutumance
Sans le savoir en ton absence j'ai effacé toutes traces de toi
J'ai cessé d'suivre tes pas qui m’entraînaient vers la tristesse
Et tous les soirs dans l'ivresse je jure que j'me retournerai pas
Dans le fracas de nos averses et l'unisson des cœurs qui battent
Je ne cède pas à la paresse et à l'incertitude qui m'écrasent
Plus jamais ton souffle dans la nuit ne m'empêchera de dormir
Plus jamais je ne me réveillerai le matin en entendant ton rire
Dans mes peintures du petit jour je te raconterai ma nouvelle vie
Celle ou j'ai fait le choix entre l'amour et l'avenir
A la folie de nos jeunesses qui sont teintées de bonheur
A ta douleur je répondrai qu'il n'y a de chagrins qui ne meure
Dans l'harmonie de la détresse j'essaie d'occulter la peur
A toi et à tes maladresses, il n'est de passion qui ne meure


Dans mes peintures du petit jour j'te raconterai ma nouvelle vie
Celle ou j'ai fait le choix entre l'amour et l'avenir


J'aurai voulu que tu viennes marcher avec moi dans mes voyages,
Pendant qu'j'préparais mon paquetage, toi tu buvais des bières
Et on ne se quitte pas fiers, blindés par tout ce qui ne va pas
A nos grandes joies d'hier et à nos cœurs prêts au combat
On s'est perdus, j'ssais plus à quel moment,
j'étais en haut d'un volcan et toi encore avec ta bière,
Dans ce grand silence accablant on a le cœur en bandoulière
On a vécu comme des princes maintenant c'est la redescente
Y a pas de château entre mes reins, pas plus que d'étoiles filantes
Si jamais le cœur te manque, pense à moi dans les bons jours
Ceux ou on faisait l'amour en planant avec des plantes
Je pense à ces romans que j'ai jamais pris le temps de t'écrire
A nos magnifiques sourires qui brillaient dans le mauvais temps
Aux remords accablants qui ponctuent nos égarements
A nos longues nuits sous la tente à parler de futur aux quatre vents
A nos dix huit printemps.

Dans mes peintures du petit jours, j'te raconterai ma nouvelle vie
Celle ou j'ai fait le choix entre l'amour et l'avenir











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